SIROT Louis

Né le 15 décembre 1815 à Paris ; facteur d’instruments de musique ; insurgé de juin 1848 ; adhérent de l’AIT ? ; communard.

Demeurant, 30, rue de la Butte-aux-Cailles (XIIIe arr.), Louis Sirot était marié, père d’un enfant. Il avait été exempté du service militaire pour défaut de taille. Il avait subi plusieurs condamnations : en 1843, un mois de prison pour délit politique ; en 1848, un an de prison à la suite des journées de juin (participation à l’insurrection) ; et, en 1856, huit jours de prison et 16 f d’amende pour injures à un agent de police. « Ces antécédents expliquent suffisamment la part qu’il a dû prendre à la dernière insurrection » ; « comme ouvrier et père de famille, le dossier contient de nombreux certificats en sa faveur ».
Pendant le 1er Siège, il était caporal dans une compagnie sédentaire du 176e bataillon de la Garde nationale ; il continua son service après le 18 mars 1871. Au début d’avril, il passa dix-huit heures à la redoute des Hautes-Bruyères. Arrêté le 27 juin chez lui, il fut condamné, le 15 avril 1872, par le 26e conseil de guerre, à un an de prison et à cinq ans de surveillance. Son recours en grâce fut rejeté.
Sirot Louis se confond peut-être avec Sirot, membre du Club démocrate socialiste du XIIIe arr. de Paris qui adhéra en bloc à l’Internationale le 25 novembre 1870.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article71129, notice SIROT Louis, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 1er août 2022.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/761. — Gazette des Tribunaux, 20 décembre 1843, p. 169, 1ère col. — Journal des débats politiques et littéraires, 13 décembre 1843

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