Né le 20 juin 1843 à Paris ; y demeurant, 34, rue Petite-Voie-de-Paris (?) ; couvreur ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Jules Sivadon était célibataire. Il avait été condamné en 1865 à deux ans de prison et cinq ans de surveillance pour complicité de vol.
Simple garde, pendant le 1er Siège, dans la 5e compagnie de marche du 127e bataillon, il continua son service sous la Commune de Paris. Nommé lieutenant, il passa capitaine dans le courant d’avril 1871. Il participa à la sortie de Châtillon du 3 avril ; au début de mai, il fut envoyé au Petit-Vanves ; il aurait cessé tout service le 10 mai. D’après la police, il ne serait rentré chez lui qu’à l’arrivée des troupes. On l’arrêta le 26 août.
Condamné, le 30 mars 1872, par le 6e conseil de guerre, à la déportation simple, il arriva à Nouméa le 4 mai 1873. Il obtint la remise de sa peine le 15 janvier 1879 ; il rentra par la Picardie.
Il s’était marié avec Marie Duvignaud.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/751. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.