Né le 23 décembre 1822 à Dompierre-les-Tilleuls (Doubs) ; cordonnier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie, où il mourut.
Pierre Soipteur appartint, sous la Commune de Paris, au poste de Sainte-Pélagie qui fournit un peloton pour l’exécution des otages ; il fut déféré au 6e conseil de guerre. Il fut condamné à la peine de mort, commuée en dix ans de travaux forcés.
Arrivé en Nouvelle-Calédonie par Le Rhin, il mourut en déportation le 19 juin 1872, sur l’île Nou.
Est-il parent de Soipteur Florentin ? Voir ce nom.
SOURCES : Gazette des Tribunaux, 1er décembre 1871. — Jean-Claude Farcy, La répression judiciaire de la Commune de Paris : des pontons à l’amnistie (1871-1880). — ANOM, Base de données des dossiers individuels de condamnés au bagne. — Notes de Louis Bretonnière et de Pierre Baudrier.