SOLIVEAU

Ouvrier parisien imprimeur en taille-douce ; membre de l’Internationale.

Domicilié 9, rue Grégoire-de-Tours, Soliveau présida le bureau électoral de sa corporation pour la désignation de représentants à l’Exposition universelle de 1867, à la suite de Godefroy, ce qui lui valut d’être membre de droit de la Commission ouvrière fondée à cette occasion.
En 1869, Soliveau fut un des organisateurs, avec Drouchon et Theisz, de la Chambre fédérale des sociétés ouvrières parisiennes. Ils élaborèrent un projet de statuts qui fut discuté le 11 avril. Un projet de pacte fédératif entre sociétés ouvrières, pacte daté Paris, 3 mars 1869, fut envoyé par eux au 4e congrès de l’Internationale tenu à Bâle en septembre (cf. La Première Internationale, J. Freymond, op. cit.). Ce pacte envisageait de « substituer la justice à l’arbitraire, en réformant notamment le mode de répartition des produits, en organisant l’échange et en créant le crédit ».
En septembre 1870, Soliveau était, avec G. Sylvestre, un des principaux membres de la chambre syndicale des ouvriers imprimeurs en taille-douce adhérente de l’Internationale. Il habitait alors, 4, rue Letort, à Paris, XVIIIe arr.
Voir Sylvestre G..

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article71168, notice SOLIVEAU, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 6 août 2020.

SOURCES : Eugène Tartaret, Commission ouvrière de 1867. Recueil des procès-verbaux des assemblées générales des délégués et des membres des bureaux électoraux, Paris, Imp. Augros, 1868, X-320 p. — Notes de R. Skoutelsky.

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