SOREL Émile, Charles

Il était marié, sans enfant. Il fit un congé au 17e régiment d’infanterie. Pendant le 1er Siège, il appartint à la 8e batterie d’artillerie volontaire de l’armée de Paris ; le 15 mars 1871, il était libéré avec un certificat de bonne conduite. Vers le 10 ou le 15 avril, il entra dans l’artillerie fédérée de la XIVe légion ; il alla trois fois au fort de Montrouge et une fois au fort de Vanves, 48 heures chaque fois ; le 22 mai, il se réfugia chez son beau-père, 116, chaussée du Maine. Arrêté le 14 juin, libéré, il fut arrêté de nouveau le 29 du même mois.
Les renseignements donnés sur son compte étaient bons. Condamné, le 2 mars 1872, par le 15e conseil de guerre, à la déportation simple, il arriva à Nouméa le 4 mai 1873. Il obtint la remise de sa peine le 15 janvier 1879 ; il rentra par le Calvados.