Né le 18 octobre 1825 à Nangis (Seine-et-Marne) ; demeurant à Paris, 7, rue du Faubourg-Montmartre (IXe arr.) ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire ; capitaine ; il avait obtenu la Légion d’honneur et les médailles d’Italie et de Montana. Il avait été réformé le 18 novembre 1869 pour intempérance ; le 11 mars 1870, il fut suspendu pour dix ans des droits et prérogatives attachés à la Légion d’honneur.
Incorporé au début de la guerre, sans grade, au 229e bataillon de la Garde nationale, il devint plus tard capitaine de la 4e compagnie de marche ; après le 18 mars 1871, il passa avec son grade à la 2e compagnie ; il fut fait prisonnier dans la nuit du 21 au 22 mai.
Condamné, le 29 décembre 1871, par le 9e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée, il arriva à Nouméa le 9 août 1874. Il vit sa peine commuée le 14 juin 1877 en déportation simple ; il obtint la remise de sa peine le 15 janvier 1879 et rentra par la Picardie.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/793. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.