Né le 3 août 1851 à Saint-Ouen (Seine) ; maçon ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Pendant la guerre franco-prussienne, il servait aux mobiles de Seine-et-Oise ; ce bataillon devint le 1er bataillon fédéré. Sou combattit et on l’arrêta le 28 mai 1871 à Ménilmontant (XXe arr.). Sa participation à l’insurrection fut « incessante et des plus actives ».
Condamné le 5 juin 1872, par le 5e conseil de guerre, à la déportation simple, il arriva à Nouméa le 5 novembre 1872. Il vit sa peine commuée le 6 décembre 1877 en sept ans de détention ; remise du reste lui fut faite le 15 janvier 1879.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/839. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.