Né le 6 octobre 1849 à Graville-l’Eure (?) (Seine-Inférieure) ; demeurant à Paris ; journalier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Il avait été condamné trois fois pour vagabondage et mendicité.
Le 18 mars 1871, il s’enrôla dans la garde fédérée sédentaire ; fin mars, il passa au 151e bataillon de marche ; le 24 mai, il était blessé.
Condamné, le 1er mai 1872, par le 13e conseil de guerre, à la déportation simple, il arriva à Nouméa le 4 janvier 1875. Il vit sa peine commuée en résidence obligatoire. En 1877, il signait Soucy dans son recours en grâce ; gracié en 1878, il rentra par la Vire.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/804. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.