SPAY Louis, Jean

Né le 6 mai 1845 à Paris ; y demeurant, 14, rue d’Orléans ; tonnelier ; communard.

Il était célibataire. Pendant le 1er Siège, il fit partie de la garde mobile de la Seine ; après l’armistice, il reprit le travail chez d’anciens patrons. Le 6 avril 1871, il entra à la 5e compagnie sédentaire du 126e bataillon de la Garde nationale qui, le 3 mai, devint 3e compagnie de marche. Le 9 mai, il suivit son bataillon à Issy ; il se cacha pendant cinq jours, dit-il, dans des maisons inhabitées ; de retour à Paris le 15 mai, il ne sortit plus de chez lui.
Les renseignements recueillis sur son compte étaient très bons (selon la police) : d’après le commissaire du gouvernement, Spay avait été contraint d’entrer dans la Garde fédérée et ne s’occupait pas de politique. Condamné, le 3 mai 1872, par le 22e conseil de guerre, à un an de prison, il obtint la remise du reste de sa peine le 3 août 1872.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article71260, notice SPAY Louis, Jean, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 9 août 2020.

SOURCE : Arch. Nat., BB 24/749.

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