Né le 16 mai 1851 à Vivières (Aisne) ; demeurant à Paris ; fabricant de porte-monnaie ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Le 29 novembre 1870, il s’était engagé pour la durée de la guerre ; incorporé au 29e régiment de ligne, il fut versé au 111e régiment le 17 janvier 1871 ; il abandonna son régiment le 4 février. Vers le 28 mars, il s’enrôla à la 2e compagnie de marche du 173e bataillon de la Garde nationale. Il ne semblait pas avoir pris part aux combats de rue ; on l’arrêta le 28 mai, alors qu’il revenait de déposer son fusil dans l’église de Ménilmontant.
Condamné, le 15 juin 1872, par le 2e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée et à la dégradation militaire, il vit sa peine commuée le 25 janvier 1873 en déportation simple ; remise du reste lui fut faite le 24 mai 1879. Il était arrivé à Nouméa le 9 août 1874, et il rentra par la Loire.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/784. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.