STÉVENOT Jean-Baptiste, Xavier

Il était veuf, sans enfant. De 1867 à 1869, il était à Bruxelles.
Sous la Commune de Paris, il fut lieutenant au 167e bataillon fédéré, 4e compagnie ; après la Commune, il fut renvoyé parce qu’il excitait ses compagnons à la grève.
Il fut condamné par contumace, le 1er mars 1873, par le 5e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée. De 1873 à 1875, il habita, 108, chaussée de Mons, à Anderlecht, près Bruxelles. Le 20 mars 1878, le 3e conseil de guerre le condamna contradictoirement à la déportation simple ; il « a l’aspect d’un vieux soldat, répond brusquement, mais franchement » ; en novembre 1878, il vit sa peine commuée en cinq ans de détention, puis finalement remise en 1879.