Né le 3 août 1841 à Paris ; y demeurant ; fondeur en cuivre ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Lors de la formation de la Garde nationale, il était entré à la 2e compagnie de marche du 206e bataillon et continua son service sous la Commune de Paris. Arrêté le 28 mai 1871, il fut condamné, le 3 juin 1872, par le 5e conseil de guerre, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 4 mai 1873. Il obtint la remise de sa peine le 4 janvier 1878 ; l’obligation de résider fut levée le 17 mai 1879 et il rentra par la Loire.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/770. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.