SUIRE Pierre

Né le 18 novembre 1831 à Saint-Médard-des-Prés (Vendée) ; demeurant à Saint-Ouen (Seine) ; ouvrier raboteur ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était marié, père d’un enfant ; sa femme était couturière, son père décédé et sa mère propriétaire à Saint-Médard. Il avait été arrêté en 1869 à la suite des troubles de Belleville.
Lors du 4 septembre 1870, il faisait partie du 142e bataillon de la Garde nationale ; peu après, il fut dispensé de service comme ouvrier dans les ateliers de chemin de fer du Nord ; après le 18 mars 1871, il devint sous-lieutenant au 26e bataillon.
Condamné, le 14 octobre 1871, par le 10e conseil de guerre, à la déportation simple, il arriva à Nouméa le 4 janvier 1875. Il vit sa peine commuée en huit ans de détention en 1877, puis remise en 1878 ; il rentra par la Loire.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article71360, notice SUIRE Pierre, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 13 août 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/804. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable