Né le 11 février 1837 à Paris ; demeurant à Levallois-Perret (Seine) ; maçon ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était non marié, père d’un enfant. Il avait été condamné, en 1866, à six jours de prison pour injures publiques. Il avait deux frères sous les drapeaux ; lui-même avait fait un congé au 2e régiment du génie.
Pendant le 1er Siège, il fit partie du 3e régiment du génie. Licencié le 9 mars 1871, il se fit incorporer à la 2e compagnie de marche du 132e bataillon de la Garde nationale ; il fut élu membre du Comité révolutionnaire de Levallois-Perret.
Condamné, le 11 juin 1872, par le 4e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée et à la privation des droits civiques, il arriva à Nouméa le 5 novembre 1872. Il vit sa peine commuée le 14 juin 1877 en déportation simple, puis, le 26 juin 1878, en huit ans de détention ; il obtint la remise du reste de la détention le 15 janvier 1879.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/794 et H colonies 101. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.