Né le 19 août 1839 à Poitiers (Vienne) ; scieur de pierre ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il avait subi avant 1870 trois condamnations pour abus de confiance, mendicité, rébellion, outrage public à la pudeur.
Pendant le 1er Siège, il fit partie du 254e bataillon comme garde ; vers la mi-avril 1871, il déclara l’avoir quitté et n’avoir plus touché sa solde. Le 23 mai, il fut blessé par hasard dans la rue et soigné dans une ambulance. Arrêté, il fut remis à la justice après sa guérison (4 juillet). Des témoins dirent qu’il avait servi durant toute l’insurrection.
Aucun renseignement recueilli sur lui : « conduite, moralité, antécédents inconnus ». Condamné, le 26 mars 1872, par le 15e conseil de guerre, à la déportation simple, il arriva à Nouméa le 9 février 1873. Il obtint la remise de sa peine le 15 janvier 1879.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/839. — Note de Louis Bretonnière.