TABOUREUX Louis, Eugène

Né le 2 novembre 1822 à Paris ; y demeurant, 18, rue de la Pierre-Levée (XIe arr.) ; lisseur de papier ; communard.

Il était marié, père de deux enfants. Il vivait en concubinage depuis trois ans avec une femme mariée ; sa femme l’avait abandonné. C’était un « ouvrier honnête, laborieux et partisan de l’ordre ». Il avait été condamné en 1861 à deux ans de prison pour faux en écriture privée. Ancien militaire, il avait été libéré du service, dit-il, avec un certificat de bonne conduite.
Pendant le 1er Siège, il était capitaine au 123e bataillon de la Garde nationale. Il prétendit avoir donné sa démission le 18 mars 1871 et n’avoir servi sous la Commune de Paris qu’en qualité de simple garde. D’après la police, il avait démissionné le 10 avril seulement ; il reprit son travail le 10 avril, mais continua, cependant, de toucher sa solde de simple garde et de faire du service intérieur jusqu’au 20 mai. On l’arrêta le 28, rue d’Angoulême (XIe arr.) ; la lutte était terminée depuis midi.
Condamné, le 25 avril 1872, par le 8e conseil de guerre, à la déportation simple, il vit sa peine commuée le 14 septembre 1872 en cinq ans de détention.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article71409, notice TABOUREUX Louis, Eugène, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 15 août 2020.

SOURCE : Arch. Nat., BB 24/767.

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