Né le 12 juin 1837 à Lyon (Rhône) ; demeurant à Paris, 152, rue de Charenton, XIIe arr. ; chauffeur-mécanicien ; communard.
Il était marié, père de deux enfants. En 1871, il servit la Commune de Paris en qualité de commandant du 126e bataillon fédéré ; il aurait pillé la maison des Jésuites de la rue Lhomond (Ve arr.) ; « homme rangé dont personne n’a jamais eu à se plaindre », dit son concierge.
Il fut condamné par contumace, le 15 novembre 1872, par le 5e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée. Il était arrivé en Belgique le 12 août précédent. Il habitait Bousval (Brabant) lorsqu’il obtint la remise de sa peine en 1879.
Il semble qu’une confusion se soit produite à propos des Jésuites — Voir biographie de Talon Jean, François.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/862, n° 5191. — Arch. Min. Guerre, 5e conseil. — Arch. PPo., listes de contumaces. — Arch. Gén. Roy. Belgique, dossier de Sûreté n° 253955 (en 1880). — F. Sartorius, J.-L. De Paepe, Les Communards en exil. État de la proscription communaliste à Bruxelles et dans les faubourgs, Bruxelles, 1971.