Né le 26 décembre 1849 à La Charité-sur-Loire (Nièvre) ; demeurant à Paris-Bercy, 15, rue de Rambouillet (XIIe arr.) ; tourneur sur métaux ; communard.
Il était célibataire ; il habitait Paris depuis 1860. Au début de la guerre franco-prussienne, il se trouvait à Argenteuil (Seine-et-Oise) chez son père, si bien qu’il fut incorporé dans la garde mobile de Seine-et-Oise ; licencié vers le 15 mars 1871, il s’enrôla à la fin de ce mois dans la 2e compagnie de marche du 98e bataillon de la Garde nationale ; au début de mai, il passa à la batterie du fort d’Ivry. Le 19 mai, il fut blessé par la roue d’un fourgon d’artillerie et soigné dans une ambulance ; il fut fait prisonnier.
Condamné, le 27 avril 1872, par le 22e conseil de guerre, à cinq ans de détention, il vit sa peine réduite le 13 janvier 1875 à quatre ans et six mois, puis obtint une remise de six mois le 6 mars 1876.
SOURCE : Arch. Nat., BB 24/779.