Né le 23 juillet 1838 à La Rochette (Creuse) ; demeurant à Paris ; maçon ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, père d’un enfant. Sous la Commune de Paris, il fit partie de la 2e compagnie de marche du 156e bataillon de la Garde nationale ; il resta quinze jours au Moulin-Saquet, puis rentra à Paris, le 24 mai 1871. Le 156e bataillon se dispersa le 27 mai ; il était alors à Belleville. Tartary chercha à fuir, mais fut pris le 28, faubourg Saint-Martin (Xe arr.).
Il était signalé comme un « chaud partisan de la Commune » ; bons renseignements par ailleurs. Il fut condamné, le 6 avril 1872, par le 4e conseil de guerre, à la déportation simple. Il arriva à Nouméa le 4 mai 1873. Notes de déportation : il avait un caractère peu soumis et une mauvaise conduite ; il semblait cependant vouloir s’amender ; sur une note sans date figurait : « Communard incorrigible » ; il obtint la remise de sa peine le 15 janvier 1879 et rentra par le Calvados.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/751 et H colonies 101. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.