TASSART Alphonse (ou Adolphe), Eugène

Né le 28 août 1850 à Paris ; y demeurant ; employé de commerce ou représentant ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était célibataire. Pendant le 1er Siège, il était sergent-fourrier à la 4e compagnie du 161e bataillon de la Garde nationale ; il continua son service sous la Commune de Paris. Vers le 8 ou le 10 avril 1871, il accepta les fonctions d’employé au service de sûreté de la préfecture de police. Il semblerait ne pas avoir participé à des arrestations. Il se cacha les 22 et 23 mai chez un sieur Gérard, le 24 chez lui, puis partit quelques jours pour Nogent-sur-Marne (Seine) où habitait sa mère. On l’arrêta à Croisilles (Pas-de-Calais) dans la famille de sa maîtresse, la fille Loquet.
Il avait des opinions très exaltées ; il fréquentait le club du Vieux-Chêne, rue Mouffetard (Ve arr.), dont il était l’un des orateurs. Condamné, le 23 avril 1872, par le 4e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée, il arriva à Nouméa le 4 mai 1873. Il obtint la remise de sa peine le 15 janvier 1879, et rentra par la Picardie.
Il mourut peu après son retour, le 18 octobre 1879.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article71483, notice TASSART Alphonse (ou Adolphe), Eugène, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 19 août 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/751. — Arch. Min. Guerre, 4e conseil. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Roger Pérennès, Déportés et forçats de la Commune, de Belleville à Nouméa, Nantes, Ouest éditions, 1991. — Note de Louis Bretonnière.

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