Né le 14 mars 1837 à Néris-les-Bains (Allier) ; maçon ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Gilbert Tauveron était célibataire. Il avait été condamné en 1865 à un an de prison pour vol à un camarade.
Simple garde au 254e bataillon fédéré, il fit deux sorties ; vingt-cinq jours à la porte de Saint-Cloud et treize jours au Petit-Vanves. Il demeurait, 80, rue de l’Hôtel-de-Ville (IVe arr.) chez des logeurs, les époux Faisant. Le 23 mai 1871, son logeur voulut l’empêcher de tirer sur des Versaillais ; Tauveron, en état d’ivresse, tua son logeur.
Il fut condamné le 9 novembre 1871, par le 16e conseil de guerre, à la peine de mort ; il vit sa peine commuée le 12 mars 1872 en travaux forcés à perpétuité, puis le 21 février 1880 en déportation simple. Il eut une bonne conduite en déportation et, amnistié, rentra par le Navarin.
Y a-t-il identité avec un certain Tauvernon, dit cultivateur, condamné à perpétuité puis amnistié en 1880 ?
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/734 et BB 27. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Jean-Pierre Ravery.