Né le 14 décembre 1835 à Angoulême (Charente) ; cordonnier, concierge ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, sans enfant. Ancien soldat et disciplinaire, il avait été condamné deux fois par le conseil de guerre pour vente d’effets d’équipement.
D’après son propriétaire, c’était un « communard enragé ». Caporal au 41e bataillon de la Garde nationale pendant la guerre, il assista à la sortie des 2, 3 et 4 avril 1871 à Châtillon. Nommé sous-lieutenant le 19 avril, il passa au service des tranchées à Vanves et Issy.
Il fut condamné, le 2 janvier 1872, par le 8e conseil de guerre, à la déportation simple ; il fut bien noté à l’île des Pins où il vivait avec sa femme ; un certificat médical du 5 mars 1878 mentionnait qu’il avait de l’anémie et une gastralgie rebelle ; sa femme était également malade : « leur rapatriement ne pourrait que contribuer puissamment au rétablissement de leur santé » ; il obtint la remise de sa peine le 6 décembre 1877 ; l’obligation de résider fut levée le 20 août 1878.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/738 et BB 27.