Né le 1er juin 1827 à Lyon (Rhône) ; demeurant, 61, boulevard de Belleville à Paris (XIe arr.) ; homme de peine ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, père d’un enfant. Garde à la 4e compagnie du 57e bataillon, il fut nommé sergent-major le 3 avril 1871 ; puis il perdit son grade le 20 avril, par suite de la réorganisation de son bataillon. Chargé de créer une compagnie d’éclaireurs, il devint capitaine. Le 10 mai, il était à Vanves et se battit trois jours et trois nuits. Il prétendit n’avoir été que simple garde à partir du 20 avril et n’avoir fait aucun service à partir du 13 mai ; il quitta Paris le 18 mai ; on l’arrêta le 30 à Lyon, chez son père.
Les renseignements recueillis sur son compte étaient bons. Il fut condamné, le 25 novembre 1871, par le 10e conseil de guerre, à la déportation simple et à la privation des droits civiques ; en déportation, il avait une conduite passable et une bonne moralité ; le 4 décembre 1872, on l’autorisa à résider à la Grande-Terre. Il obtint la remise de sa peine le 14 février 1878 ; l’obligation de résider fut levée le 15 janvier 1879 et il rentra par la Seudre.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/742. — Arch. PPo., listes d’amnistiés.