Né à Paris le 1er avril 1839 (ou 1859 ?) ; vernisseur ; communard.
En 1871, Terrier fut membre de la commission déléguée aux opérations électorales du IVe arr. (commission choisie par les délégués des onze bataillons de la Garde nationale et reconnue par le Comité central). Il signa le 29 mars une affiche « contre l’ancienne municipalité » qui se terminait ainsi : « Vive la Commune, Vive la République démocratique et sociale ». Il était délégué à la 1re compagnie du 150e bataillon fédéré. Également membre de la Commission communale du XIe arr. durant la Commune, il fut condamné par contumace, le 6 mars 1873, par le 20e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée ; il se trouvait en Belgique où il était arrivé le 25 juin 1872. Il y appartint à la Société du Prêt mutuel et s’occupa « beaucoup de politique , faisant « de la propagande internationale ». Il résidait encore à Bruxelles lorsqu’il obtint la remise de sa peine en 1879.
Voir Bizard.
SOURCES : Arch. PPo B a/427. Arch. Min. Guerre, 20e conseil (n° 696). — Arch. PPo., listes de contumaces. Les Murailles politiques françaises, t. 2 : La Commune, Paris, 1874. pp. 63 et 138. — Arch. Gén. Roy. Belgique, dossier de Sûreté n° 272403 (en 1880). — F. Sartorius, J.-L. De Paepe, Les Communards en exil. État de la proscription communaliste à Bruxelles et dans les faubourgs, Bruxelles, 1971. — Notes de M. Cordillot.