Né le 26 novembre 1826 à Montrouge (Seine) ; demeurant, 84, rue de Vanves, à Paris (XIVe arr.) ; bijoutier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, père d’un enfant. En 1859, il avait subi deux condamnations à cinq jours et à deux mois de prison pour un motif inconnu.
Il « aurait été mêlé aux troubles de 1848, ce qu’il dénie formellement ». Pendant le 1er Siège, il fit partie de la 9e compagnie sédentaire du 104e bataillon de la Garde nationale ; sous la Commune de Paris, il continua son service jusqu’au 4 avril 1871 ; le 2 avril, il se trouvait au plateau de Châtillon. Il fut fait prisonnier le 4.
Condamné, le 16 mars 1872, par le 15e conseil de guerre, à la déportation simple, il arriva à Nouméa le 4 janvier 1875. Il obtint la remise du reste de sa peine le 8 mai 1879.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/803 et BB 27. — Note de Louis Bretonnière.