Né le 14 décembre 1817 à Saint-Césaire (Charente-Inférieure) ; demeurant à Paris, 25, rue de Lappe (XIe arr.) ; meunier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, père de deux enfants.
Sous la Commune de Paris, il était simple garde à la 3e compagnie sédentaire du 219e bataillon fédéré et délégué de sa compagnie ; il prétendit être rentré définitivement chez lui le 21 mai 1871. il fut arrêté le 13 juillet.
Admis à l’hôpital maritime de Rochefort (n° 270), il fut transféré le 7 septembre à l’île Madame, (n° 548). Dirigé Sur le Mont Valérien le 28 septembre, il affirma ne pas avoir d’antécédents judiciaires. Il semblerait avoir donné sa démission de délégué fin mars.
Il fut condamné, le 11 janvier 1872, par le 12e conseil de guerre, à la déportation simple. Il arriva à Nouméa le 4 mai 1873. Il vit sa peine commuée le 27 juin 1876 en cinq ans de détention ; il rentra en 1877 par le Navarin.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/769 et BB 27. — Arch. Min. Guerre, 12e conseil (n° 121). — SHD, Rochefort, 2O 123. — Arch. PPo., listes de contumaces. — Note de Louis Bretonnière.