THÉRON Pierre

Né le 22 août 1822 à Sansac-de-Marmiesse, arr. d’Aurillac (Cantal) ; chaudronnier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était marié, sans enfant. Il avait été condamné en 1859 à 6 f d’amende pour usage de timbre-poste oblitéré.
Lieutenant, pendant le Siège et la Commune de Paris à la 8e compagnie du 190e bataillon de la Garde nationale, il aurait démissionné, dit-il, le 20 avril 1871 ; mais ceci fut contredit par des dépositions. Il serait rentré chez lui le 25 mai ; on l’arrêta le 22 juillet 1872.
Sa femme — Voir Théron née Lafond — fut condamnée à cinq ans de réclusion pour recel d’objets provenant de pillage (jugement cassé), puis à deux ans de prison. Condamné lui-même, le 15 avril 1872, par le 5e conseil de guerre, à la déportation simple, il arriva à Nouméa le 4 mai 1873. Il vit sa peine commuée le 24 janvier 1878 en sept ans de détention ; il obtint la remise du reste de la détention le 15 janvier 1879.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article71635, notice THÉRON Pierre, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 3 septembre 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/770. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.

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