Né le 28 novembre 1833 à Brotte (Haute-Saône) — qui peut être Brotte-lès-Luxeuil, Brotte-lès-Ray ; demeurant à Paris, rue de Vaugirard ; charron ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Se disant marié et père de famille ; ancien militaire. Pendant le 1er Siège, il était sergent à la 2e compagnie de marche du 249e bataillon de la Garde nationale ; il fut élu lieutenant sous la Commune de Paris. Il avoua avoir fait une sortie à Issy du 3 au 13 mai 1871. Le 22 mai, il combattit à la barricade de la rue du 31 octobre ; il fut fait prisonnier le 28 mai à Belleville.
Les renseignements recueillis sur lui étaient bons. Il fut condamné, le 11 janvier 1872, par le 20e conseil de guerre, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 9 février 1873. Bien noté en déportation, où il vivait avec sa femme et ses deux enfants en bas âge (rapport du 20 octobre 1878), il avait obtenu la remise de sa peine le 25 juin 1877 ; l’obligation de résider fut levée le 15 janvier 1879, et il rentra par la Loire.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/754. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.