Né le 22 décembre 1844 à Paris ; polisseur sur métaux ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire ; ancien chasseur à cheval. Blessé en service commandé, il recevait, comme ancien militaire, 180 f de gratification annuelle.
Pendant le 1er Siège, il servit comme simple garde à la 2e compagnie de marche du 206e bataillon ; il continua son service sous la Commune de Paris ; il alla à Neuilly puis au fort de Vincennes (1er avril 1871), et porte Bineau (10 avril). Par la suite, il alla à Issy (fin avril et début de mai), puis au Petit-Vanves et enfin à Passy (12 au 22 mai) ; il fut fait prisonnier.
Condamné, le 21 février 1872, par le 19e conseil de guerre, à la déportation simple, il arriva à Nouméa le 2 novembre 1872. Il obtint la remise du reste de sa peine le 15 janvier 1879.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/742. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.