Né le 24 décembre 1838 à Paris ; y demeurant, passage du Commerce, n° 4 (XVe arr.) ; cordonnier ; communard.
Il avait été exempté du service militaire par la présence d’un frère sous les drapeaux. Pendant le 1er Siège, il était sergent dans une compagnie de marche du 85e bataillon de la Garde nationale. Après l’armistice, il reprit son métier. Dans le courant d’avril 1871, il fut contraint, dit-il, de rejoindre son bataillon. Vers le 15 mai, il fit 24 heures de service à Neuilly, puis rentra chez lui ; il était sujet à des crises d’épilepsie, selon un certificat qui figure au dossier. On l’arrêta le 11 juin.
Les renseignements recueillis sur lui n’étaient pas mauvais : « Il est un peu casseur, mais pas dangereux ». Condamné, le 16 mars 1872, par le 16e conseil de guerre, à un an de prison et à dix ans de privation des droits civiques, il obtint la remise du reste de sa peine le 12 septembre 1872, la privation des droits civiques étant maintenue.
SOURCE : Arch. Nat., BB 24/751.