Né le 13 octobre 1827 à Provins (Seine-et-Marne), mort en déportation le 17 avril 1876, à l’hôpital de l’île des Pins, Nouvelle Calédonie ; communard.
Demeurant à Aubervilliers (Seine), 113, route de Flandre ; marié, père de deux enfants ; dépolisseur (ou polisseur) sur verres ; il habitait Paris depuis 1853, époque où il fit faillite à Provins. Il avait été condamné, le 11 juin 1861, par le tribunal correctionnel de la Seine, à quinze jours de prison pour abus de confiance.
Pendant le 1er Siège, il appartint à une compagnie sédentaire du 179e bataillon de la Garde nationale ; il continua son service, après le 18 mars 1871, dans une compagnie de marche comme sergent-fourrier. On l’arrêta le 8 septembre.
D’après les rapports de la police, il avait une conduite mauvaise et une moralité douteuse. Il fut condamné, le 24 novembre 1871, par le 9e conseil de guerre, à la déportation simple et à la privation des droits civiques. Il mourut le 17 avril 1876, à l’hôpital de l’île des Pins, d’une apoplexie cérébrale.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/757 et H colonies 103.