THIERS Henri

Né le 4 avril 1842 à Nancy (Meurthe-et-Moselle) ; doreur sur bois ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il se disait marié. Il avait été condamné le 22 novembre 1861 à un mois de prison pour destruction de monument public et, le 11 avril 1863, à six mois de prison pour vol et abus de confiance.
Élève-clairon à la 3e compagnie du 132e bataillon de la Garde nationale, pendant le 1er Siège, il continua son service sous la Commune de Paris. Condamné, le 29 avril 1872, par le 22e conseil de guerre, à la déportation simple, il arriva à Nouméa le 4 janvier 1875. Il vit sa peine commuée en résidence obligatoire en 1877, puis remise en 1878 ; il rentra par le Var.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article71720, notice THIERS Henri, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 7 septembre 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/804. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable