THOMAS Alphonse

Né le 10 août 1834 à Redon (Ille-et-Vilaine) ; chapelier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il habitait Paris depuis 1862. Il avait subi deux condamnations à quinze jours de prison pour rébellion et coups.
Pendant le 1er Siège, il appartint à la 2e compagnie sédentaire du 150e bataillon de la Garde nationale ; après le 18 mars 1871, il fit partie de l’artillerie fédérée du IVe arr. Fait prisonnier dans la nuit du 3 au 4 mai au Moulin-Saquet, il fut condamné le 16 mars 1872, par le 20e conseil de guerre, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 4 janvier 1875.
En décembre 1876, il vit sa peine commuée en cinq ans de détention ; il rentra en 1877, par le Navarin.

Il demeurait à Paris, 1, rue du Marché-Sainte-Catherine (IVe arr.). Marié, il était père de deux enfants.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article71772, notice THOMAS Alphonse, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 10 septembre 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/804 et BB 27. — Note de Louis Bretonnière.

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