Né le 4 juin 1833 à Paris ; machiniste de théâtre ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Ancien militaire au 3e régiment du génie, libéré sans certificat de bonne conduite, il vendit des journaux après l’armistice. Pendant le 1er Siège, il appartint au 78e bataillon de la Garde nationale ; il y resta après le 18 mars 1871 ; il fut nommé sergent-garde de magasin. On l’arrêta le 23 mai à son domicile.
Il avait une « réputation assez équivoque » et avait été condamné quatre fois pour abus de confiance et mendicité. Condamné, le 17 avril 1872, par le 26e conseil de guerre, à la déportation simple, il arriva à Nouméa le 9 février 1873. Il obtint la remise de sa peine le 27 novembre 1879 et rentra par le Tage.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/839. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.