Né le 26 juillet 1830 à Caylus (Tarn-et-Garonne) ; demeurant à Paris, 17, rue Montorgueil (Ier arr.) ; restaurateur-maître d’hôtel ; communard.
Louis Thomas était marié, père d’un enfant. Il habitait Paris depuis cinq ans. Pendant le 1er Siège, il était caporal dans la 1re compagnie sédentaire du 113e bataillon de la Garde nationale ; Il continua son service sous la Commune de Paris jusqu’au 4 avril 1871 ; il fut blessé ce jour en se rendant au fort d’Issy ; soigné à l’hôpital de la Charité, il y resta jusqu’au 29 août, puis on l’évacua sur l’hospice des Incurables à Ivry. Il y fut arrêté et conduit à Versailles.
Les renseignements recueillis sur lui par le commissaire de police du quartier des Halles (Ier arr.), étaient satisfaisants : il ne s’occupait jamais de politique. Condamné, le 13 janvier 1872, par le 14e conseil de guerre, à trois ans de prison, il obtint la remise du reste (?) de sa peine le 23 décembre 1874.
SOURCE : Arch. Nat., BB 24/738.