THOUIN-BEAUPRÉ François

Né le 12 juillet 1825 à Chauray (Deux-Sèvres) ; demeurant à Paris ; ébéniste ; communard.

Il était marié, sans enfant, séparé judiciairement de sa femme. Capitaine au 124e bataillon de la Garde nationale, il fit partie des fédérés commandés pour garder l’hôtel de Thiers pendant que le personnel des Domaines le déménageait. On trouva au domicile de la fille Collot, maîtresse de Thouin-Beaupré, un exemplaire du Nouveau Testament richement relié provenant de la maison de Thiers et que Thouin-Beaupré lui aurait donné, d’où sa condamnation.
Les renseignements recueillis sur son compte étaient satisfaisants. Il fut condamné, le 20 novembre 1871, par le 5e conseil de guerre, à deux ans de prison et à dix ans de privation des droits civiques. Après avoir purgé sa peine, il quitta la France pour la Belgique, où son installation à Bruxelles fut officiellement enregistrée à la date du 14 juin 1874.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article71814, notice THOUIN-BEAUPRÉ François, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 12 septembre 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/751. — Gazette des Tribunaux, 20 novembre 1871. — F. Sartorius, J.-L. De Paepe, Les Communards en exil. État de la proscription communaliste à Bruxelles et dans les faubourgs, Bruxelles, 1971. — Notes de M. Cordillot.

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