Né le 27 janvier 1850 à Dun-le-Palestel (Creuse) ; demeurant à Paris ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire ; soldat au 110e régiment d’infanterie. Soldat de la classe 1870, il avait été incorporé le 17 novembre 1870 dans le 110e régiment de ligne. Il déserta le 10 décembre, en présence de l’ennemi, aux avant-postes des Hautes-Bruyères. Il revint à Paris chez son père, puis se fit incorporer, en avril 1871, à la 3e compagnie de marche du 194e bataillon de la Garde nationale. À partir du 7 mai, il ne fit plus aucun service ; on l’arrêta le 21 mai 1872.
Le 15 juillet 1872, il vola 2 f au préjudice d’un soldat à l’hôpital du Val-de-Grâce. Il fut condamné, le 30 août 1872, par le 18e conseil de guerre, à la dégradation militaire et à la déportation. Il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Sa peine fut commuée le 28 février 1877 en résidence obligatoire puis remise le 15 janvier 1879 ; il gagna l’Australie.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/780. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.