TRAHIT Émile, Alphonse

Né le 11 février 1850 à Cléry-sur-Somme (Somme) ; demeurant à Paris ; doreur sur bois ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était célibataire. Pendant le 1er Siège, il ne fit aucun service. Le 15 avril 1871, il fut forcé, dit-il, d’entrer comme simple garde au 239e bataillon qu’il alla rejoindre au fort de Bicêtre ; le 23 avril, il se trouvait au fort d’Ivry et y resta jusqu’au 25 mai. Trahit quitta sa compagnie le 28 et tenta de regagner son domicile, mais on l’arrêta boulevard du Prince-Eugène.
Condamné, le 6 mai 1872, par le 7e conseil de guerre, à la déportation simple, il vit sa peine commuée le 31 octobre 1878 en sept ans et demi de détention ; il fut bien noté en Nouvelle-Calédonie (rapport du gouverneur, 8 mai 1878) ; il obtint la remise du reste de la détention le 11 mars 1879, et rentra par le Var.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article71977, notice TRAHIT Émile, Alphonse, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 17 septembre 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/760 et BB 27. — Arch. PPo., listes d’amnistiés.

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