Né le 3 avril 1831 à Lamotte-Beuvron (Loir-et-Cher) ; bourrelier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Marié, sans enfant ; simple garde à la 2e compagnie du 64e bataillon fédéré, il fut condamné, le 19 mars 1872, par le 10e conseil de guerre, à la déportation simple. Il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Sa peine fut commuée le 20 avril 1879 en cinq ans de bannissement puis remise le 27 septembre suivant. Trasbot n’avait pas d’antécédents judiciaires. Il rentra par la Creuse.
SOURCES : Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Le dossier des Arch. Nat., BB 24/781, n° 11748, a été déplacé et se trouve à F 7/12944. — Note de Louis Bretonnière.