TREIN Jean

Né le 22 octobre 1845 à Pailherols (Cantal) ; demeurant à Paris, rue Peyronnet n° 13 ; porteur à la halle ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était célibataire. Pendant le 1er Siège et sous la Commune de Paris, il servit comme simple garde à la 2e compagnie de marche du 13e bataillon ; on l’arrêta dans la nuit du 21 au 22 mai 1871, sur le parapet des fortifications, en face de Passy (XVIe arr.).
Il fut condamné, le 17 février 1872, par le 2e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée. Il arriva à Nouméa le 5 novembre 1872. Sa peine fut commuée le 7 novembre 1873 en déportation simple, puis, le 4 mars 1878, en sept ans de détention ; il obtint la remise du reste de la détention le 15 janvier 1879.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article71997, notice TREIN Jean, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 18 septembre 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/793. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable