Né le 31 mai 1841 à Broquiès (Aveyron) ; demeurant à Thouels (?) (Aveyron) ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire ; caporal au 118e régiment d’infanterie. Incorporé dans l’armée en 1868, il avait été nommé caporal en 1869. Il appartint au 118e régiment d’infanterie pendant la guerre contre la Prusse ; fait prisonnier le 29 octobre 1870, puis de retour en France, il fut versé, le 15 mars 1871, lors du licenciement de son régiment à Paris, au 68e régiment qu’il ne rejoignit pas. Le 18 mars, il était au Luxembourg ; le lendemain, il se rendit à la caserne Lobau. Vers le 20 avril, il fut nommé caporal, puis sergent à la 2e compagnie du 1er bataillon des Turcos de la Commune ; il fut élu sous-lieutenant peu après. On l’arrêta le 28 mai à Belleville.
On ne recueillit aucun renseignement sur sa conduite et sur sa moralité. Il fut condamné, le 22 février 1872, par le 23e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée et à la dégradation militaire ; il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Il fut bien noté en déportation ; sa peine, commuée le 23 juillet 1877, en déportation simple, lui fut remise le 15 janvier 1879.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/764. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.