TRIBOULET Auguste, Félix

Né le 18 juin 1852 à Paris ; y demeurant, 42, rue de Montreuil (XIe arr.) ; dessinateur ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était célibataire ; il était constructeur-voyer à Colmar (Haut-Rhin) pendant la guerre. Il arriva le 29 mars 1871 à Paris. On ne sait exactement ce qu’il fit pendant la Commune ; d’après lui, il eut un emploi civil qu’il refusa de préciser ; on le dit au service topographique, mais il fut peut-être commis principal à la direction de la Douane de Paris — Voir Révillon. Le 1er mai, il fut blessé dans une rixe avec des gardes nationaux ; trois jours plus tard, il réussit à sortir de Paris et se rendit à Saint-Denis.
Il s’était fait soigner dans plusieurs hôpitaux en falsifiant des papiers ; d’où une condamnation, le 5 avril 1872, à un mois de prison pour port illégal d’uniforme. On l’arrêta ensuite pour vagabondage, le 18 mai, et il fut condamné à deux mois de prison ; auparavant il avait subi cinq autres condamnations pour vagabondage, « qu’il refuse d’ailleurs de reconnaître ». Condamné, le 28 août 1872, par le 19e conseil de guerre, à la déportation simple, il arriva à Nouméa le 4 mai 1873. Il obtint la remise de sa peine le 12 mars 1878 ; l’obligation de résider fut levée le 15 janvier 1879 et il rentra par la Picardie.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article72019, notice TRIBOULET Auguste, Félix, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 19 septembre 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/797. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.

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