Né le 8 septembre 1834 à Villerbon, arr. de Blois (Loir-et-Cher) ; menuisier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, père d’un enfant. Il avait été condamné en 1860 à 16 f d’amende pour chasse sans permis ; d’après le commissaire de police du XVe arr., il avait une mauvaise conduite et vivait en concubinage avec une femme de vie et de mœurs équivoques.
Pendant le Siège, il était sergent au 81e bataillon de la Garde nationale. Il fut nommé capitaine au début d’avril 1871 seulement, prétendit-il ; par la suite, il n’aurait pris aucune part à la lutte.
Condamné, le 30 octobre 1871, par le 3e conseil de guerre, à la déportation simple, il obtint la remise de sa peine le 15 janvier 1879. Il dit avoir obtenu en 1879 le droit de rester à l’île des Pins et d’avoir à sa disposition dix transportés ; il fournissait le Génie en wagons, tombereaux, voitures, brouettes. Il se plaignit en 1880 d’avoir été expulsé. On répondit qu’il avait été rapatrié par la Loire, pour aliénation.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/750 et H colonies 102. — Arch. PPo., listes d’amnistiés.