TROTIN Maximin

Né le 13 mars 1832 à Vieux-Condé (Nord) ; coupeur de chemises ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Ancien instituteur, il avait été « obligé, par suite de malheurs, de travailler comme simple ouvrier ». Il professait des « doctrines subversives ». Garde au 55e bataillon fédéré, il passa dix jours au fort d’Ivry ; le 25 avril 1871, il était envoyé au Moulin-Saquet. Il s’y trouvait le 4 mai, quand la redoute fut prise. Blessé, prisonnier, abandonné mourant dans une maison de Choisy, il fut soigné à l’hôpital d’Ivry, puis dans une ambulance rue de Turbigo ; rétabli huit jours avant l’entrée des troupes, il rentra chez lui.
Condamné, le 28 décembre 1871, par le 4e conseil de guerre, à la déportation simple et à la privation des droits civiques, il arriva à Nouméa le 5 novembre 1872. Il obtint la remise entière de la déportation et de la surveillance le 6 mars 1876 ; il rentra par la Loire.

Il était marié et père de quatre enfants (sa femme attendait un cinquième enfant).

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article72055, notice TROTIN Maximin, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 20 septembre 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/736, n° 968 et H colonies 102. — Note de Louis Bretonnière.

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