Né le 16 avril 1841 à Saint-Christophe-sur-Roc (Deux-Sèvres) ; demeurant à Paris, 29, quai d’Anjou (IVe arr.) ; limonadier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Depuis septembre 1870, il était simple garde à la 3e compagnie du 22e bataillon. Le 10 mai 1871, il passa huit jours à Malakoff. Rentré à Paris le 18, il resta chez lui jusqu’au 22. Il occupa avec sa compagnie la barricade rue Miron (IVe arr.) jusqu’au 24 au matin ; il rentra chez lui et n’en sortit plus. Il y fut arrêté le 25 mai.
Les renseignements recueillis sur lui étaient bons. Condamné, le 19 mars 1872, par le 20e conseil de guerre, à la déportation simple, il fut bien noté en Nouvelle-Calédonie ; il obtint la remise de sa peine le 24 janvier 1878 ; l’obligation de résider fut levée le 19 novembre 1878.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/761 et BB 27.