TRUCHOT Simon

Né le 31 décembre 1815 à Coilley (?) (Haute-Marne) ; demeurant à Paris, rue Auger (XXe arr.) ; courtier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était veuf, père d’un enfant. En 1858, il avait été condamné à 16 f d’amende pour possession d’un sabre de guerre sans autorisation ; on l’arrêta la même année pour l’affaire Orsini, puis en septembre 1870 pour critique du gouvernement.
Garde national au 234e bataillon, membre du conseil de famille de sa compagnie, il était signalé comme un partisan fanatique de la Commune. Il fut délégué au Comité central, mais son rôle n’est pas exactement connu. Il avait obligé quelqu’un, le 25 mai 1871, à travailler à construire une barricade près de la rue de Montreuil (XIe arr.).
Il fut condamné, le 14 décembre 1871, par le 12e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée, peine commuée le 14 février 1878 en déportation simple ; il fut bien noté à Nouméa, mais il était de santé fragile. Le 18 juin 1877, il écrivit à Schœlcher pour avoir son aide et signa : « votre dévoué serviteur et F... M... Truchot Simon ». Voir Thirifocq E. Il obtint la remise de sa peine le 15 janvier 1879 et rentra par la Picardie.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article72079, notice TRUCHOT Simon, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 21 septembre 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/748. — Arch. PPo., listes d’amnistiés.

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