TURC François, Joseph

Né le 1er février 1847 à Namur (Belgique) ; demeurant à Paris, 99, rue de la Glacière (XIIIe arr.) ; tailleur d’habits ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était le fils de Turc Victor ; célibataire. Pendant le 1er Siège, il était garde dans la 4e compagnie sédentaire du 101e bataillon. Lors de l’insurrection, il fut nommé sergent-fourrier. « Partisan exalté de la Commune, il aurait forcé à entrer dans la garde fédérée son père, qui a été condamné à la déportation simple, et plusieurs de ses voisins ». Compromis dans l’exécution des Dominicains, il fut arrêté le 12 juillet 1871.
Condamné, le 3 juin 1872, par le 3e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée, il vit sa peine commuée le 11 juin 1873 en déportation, puis, le 7 mai 1877, en huit ans de détention ; il était arrivé à Nouméa le 8 décembre 1873, il rentra par la Loire et obtint la remise du reste de sa condamnation le 22 mai 1878.
Voir Zingé F.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article72094, notice TURC François, Joseph, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 21 septembre 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/781 et BB 27. — Arch. Min. Aff. étrang. Belgique, 119 II. — F. Sartorius, J.-L. De Paepe, Belges ralliés à la Commune de Paris, Bruxelles, Ferraton, 1985. — Note de Louis Bretonnière.

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