Né le 7 juin 1840 à Ligny-en-Brionnais, arr. de Charolles (Saône-et-Loire) ; papetier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Jean Turet était ouvrier papetier. Il était célibataire.
Pendant le 1er Siège, il fit partie de la 3e compagnie de marche du 194e bataillon de la Garde nationale et continua son service après le 18 mars 1871. Le 23 avril, il fut nommé caporal ; il fut blessé le 29 avril à Neuilly.
D’après le commissaire de police du quartier du Moulin-Joly, il avait une mauvaise conduite et vivait en concubinage. Il fut condamné, le 18 janvier 1872, par le 16e conseil de guerre, à la déportation simple ; il eut une bonne conduite en Nouvelle-Calédonie, mais il aimait à boire. Il vit sa peine commuée le 25 juin 1877 en sept ans de détention, puis remise le 9 septembre 1878 ; il rentra par le Navarin.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/740 et BB 27.