TURREL Jean, Jules, Baptiste ou TUREL Jean

Né le 9 octobre 1827 à Maule (Seine-et-Oise) ; demeurant à Paris, 14, rue des Terres-au-Curé (XIIIe arr.) ; journalier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était veuf, père de trois enfants. Simple garde, pendant le 1er Siège, à la 4e compagnie de marche du 120e bataillon, il continua son service sous la Commune de Paris. Il demeura quelques jours à Gentilly et au fort de Bicêtre ; le 24 avril 1871, il alla au Moulin-Saquet où il resta jusqu’au 12 mai, puis rentra à Paris. Il prétendit avoir rendu son fusil le 18 mai et être rentré dans le génie militaire. Il fut envoyé au fort de Bicêtre, qu’il quitta le 25 mai pour rentrer à Paris et se retirer chez lui. On l’arrêta le 10 juin.
Les renseignements recueillis sur son compte étaient « très défavorables : il s’enivrait assez souvent et vivait en concubinage ». Il fut condamné le 13 mai 1872, par le 22e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée, peine commuée le 27 novembre 1872 en déportation simple. Aucune nouvelle de ses enfants ; on supposait que son gendre empêchait ses autres enfants d’écrire. Turrel était mal noté : « mauvaise conduite, moralité douteuse ». Il obtint la remise de sa condamnation le 15 janvier 1879.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article72108, notice TURREL Jean, Jules, Baptiste ou TUREL Jean, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 22 septembre 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/764 (au dossier, deux lettres de l’île des Pins, à ses parents, le 1er septembre 1874 et le 10 juin 1875 ; il n’avait pas reçu de lettre depuis le 8 juin 1874). — Arch. PPo., listes d’amnistiés.

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