Né le 1er janvier à Paris ; y demeurant, 23, rue d’Astorg (VIIIe arr.) ; garçon marchand de vins ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. En 1870, il avait été condamné, sur plainte de ses parents, à trois mois de détention correctionnelle.
Le 7 mai 1871, il se fit incorporer dans la légion fédérée des Alsaciens-Lorrains. Blessé à la main gauche, le 27 mai, à Belleville, derrière une barricade, il fut arrêté le 28.
Condamné, le 7 mai 1872, par le 14e conseil de guerre, à la déportation simple et à la privation des droits civiques, il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Il obtint la remise de sa peine le 12 juillet 1877 sous condition de résidence ; l’obligation fut levée le 15 janvier 1879, et il rentra par la Vire.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/788. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.